Vendredi 22 novembre 2013. 14h00. Les rhétoriciens de l’option « audiovisuel » découvrent, pas très loin de leur école, un lieu surprenant. Derrière une façade anodine se cache un dédale de petites et grandes salles aux fonctions si différentes mais complémentaires. Guidés par monsieur Max Zimmerman, le directeur général en personne et accompagnés de leurs deux professeurs d’option, les étudiants entrent sur le plateau de tournage du Journal Télévisé. Les éclairages suspendus, même éteints à ce moment-là, sont impressionnants par leur nombre et leur système d’accrochage en accordéon. Les cameras mobiles et imposantes, incrustées de prompteurs dirigés du pied, semblent prêtes à ouvrir leurs yeux. En face du bureau sobre et clair du journaliste présentateur, se déploie la banquette au design circulaire pour les invités.
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S’asseoir confortablement et écouter le directeur conter la télévision, apprendre que la ligne rédactionnelle est celle d’une télévision de proximité, tout en faisant des liens réguliers avec les autres régions, les événements nationaux ou internationaux. Couverture territoriale, grille de programmation, échanges entre les télévisions locales de Wallonie et Bruxelles.. Le fonctionnement de TV COM n’a plus de secret pour nos étudiants.
Secrétariat, salle de rédaction, local ventilé protecteur des précieuses données informatiques, ancien plateau du J.T., local de captation des commentaires des journalistes et de montage, local réservés aux cadreurs : tout est réuni pour accueillir l’information, la traiter et la diffuser. Un de nos étudiants joue le jeu d’être interviewé un instant, ce qui permet à nos apprentis reporters de comprendre la façon de cadrer et le lien étroit entre le travail du cameraman et celui du journaliste.
15h30, entrée dans la régie. Attentifs et intéressés, les étudiants assistent à l’enregistrement du Journal Télévisé. Concentration. Regard vissés sur les nombreux écrans: présentateur sur l’un d’eux, reportage sur un autre, titres incrustés sur le troisième. Envers du décors, lumière sur le travail du réalisateur, qui, tel un chef d’orchestre, jongle avec les ingrédients récoltés pour confectionner une information réussie. Chuut!